Entreprendreen CAE,intégrer CAP Services

Non, il ne s’agit ni du même modèle ni du même projet. Les sociétés de portage salarial sont des sociétés commerciales qui facturent le portage de votre activité, c’est-à-dire l’hébergement juridique et administratif et toute prestation liée à celle-ci. Chez CAP Services, nous hébergeons aussi juridiquement et administrativement votre activité mais, en plus des services support à l’entrepreneuriat (comptabilité, liasse fiscale, TVA, etc.), nous vous formons et vous accompagnons au fil de votre développement sur tous les champs (prospection, communication, gestion, modèle économique, etc.) Le coût total de ces services est de très loin supérieur à la contribution coopérative appliquée sur votre activité (et que vous votez une fois que vous êtes entrepreneur·e salarié·e associé·e) : c’est pour cela que CAP Services est co-financée par les pouvoirs publics. Notre projet, c’est une finalité de transformation et d’utilité sociale. Les seul·e·s actionnaires sont les entrepreneur·e·s salarié·e·s .

Non, un incubateur permet de transformer une idée d’entreprendre en projet. Une Coopérative d’Activité et d’Emploi permet de tester son projet en grandeur réelle : plutôt que 40 études de marché sur papier, c’est la prospection réelle et la signature des premiers devis qui donnent la trajectoire de faisabilité et de pérennité de votre projet. Ici, on n’incube pas, on entreprend.

Oui, dès lors que votre trésorerie le permet, le cadre légal de remboursement des frais est le même que dans n’importe quelle entreprise.

Si vous considérez que vous savez et pouvez tout faire tout seul·e, que la protection sociale (maladie, chômage, retraite) est inutile, non. Dans le cas contraire, ou si vous doutez, vous avez tout intérêt à continuer de développer votre activité dans un cadre coopératif et sécurisé qui n’attente pas à votre liberté d’entreprendre. Un choix de vie qui vous appartient.

La micro-entreprise a été créée et instituée pour permettre à des retraités et des étudiants de se créer un revenu complémentaire. Ce qui justifie, par exemple, les plafonds très bas d’exonération de TVA et les mécanismes de rattrapage fiscal qui s’y rattachent. Si vous voulez vivre de votre activité, c’est, dans tous les cas, une mauvaise idée sauf à considérer la précarité comme un idéal : protection sociale au rabais, revenus plafonnés, isolement. Comme ce statut ne cotise pas, en retour, il ne protège pas. Chez CAP Services, l’immatriculation est aussi simple qu’en micro sauf que vous êtes accompagné·e·s et que vous bénéficiez de tous les avantages sociaux du salariat (assurance maladie, chômage, retraite) en contribuant à la richesse de la société.

L’intégration s’opère en trois étapes obligatoires : une réunion d’information collective au cours de laquelle est expliqué le fonctionnement de la coopérative ; un rendez-vous individuel de premier accueil destiné à examiner réciproquement la pertinence de la coopérative pour vous et votre projet à ce moment de votre parcours (et jamais la supposée viabilité de votre activité, la compétence métier vous appartient, nous ne la jugeons jamais) et la signature d’un CAPE, Contrat d’Appui qui donne le cadre de développement de votre projet. Commence alors une phase concrète de test qui se déploie au travers d’ateliers collectifs de formation et d’un accompagnement individuel. L’étape suivante est celle du salariat : dès lors que votre activité est lancée et que votre chiffre d’affaires vous permet de vous salarier, vous signez un Contrat d’Entrepreneur Salarié Associé (CESA) qui vous permet de vivre concrètement de votre activité avec un statut donnant droit aux mêmes avantages qu’un CDI mais dont vous avez vous-même la maîtrise, tout en étant accompagné·e à son développement. Enfin, au bout de trois ans, vous accédez automatiquement au statut d’associé·e de la coopérative. Dès lors, vous faites partie de l’Assemblée Générale de la coopérative, organe souverain de gouvernance, qui fonctionne selon le principe des SCOP : 1 personne = 1 voix.

Oui, non seulement vous pouvez intégrer CAP Services pour créer et développer votre activité mais vous continuez de percevoir en même temps votre ARE aussi longtemps que vous y avez droit.

Si vous êtes encore en CAPE (Contrat d’Appui), l’ensemble de vos droits sont ceux que vous aviez avant d’intégrer la coopérative. Juridiquement, vous ne changez pas de statut. Si vous êtes en CESA (Contrat d’Entrepreneur Salarié), vous bénéficiez du régime général de l’assurance maladie, comme tout·e salarié·e et de la mutuelle proposée par la coopérative.

Oui, puisque vous bénéficiez du double statut d’entrepreneur·e et de salarié·e. Dans le Code du Travail, le CESA est un CDI qui offre les mêmes garanties. Pour un banquier, vous êtes un·e salarié·e classique. À vous de ne pas entrer dans d’inutiles complexités.

Au sein des locaux de CAP Services, que ce soit à Lyon ou à Roche-la-Molière, vous pouvez venir travailler dans des espaces, équipés et gratuits, de coworking, utilisables en mode collectif ou individuel.